Le soleil est un ami. Il nous réchauffe, nous donne bonne mine, nous remonte le moral. Il participe à la synthèse de la vitamine D nécessaire à la fixation du calcium sur les os et améliore certaines dermatoses.

Le soleil est un faux ami. Il brûle la peau et participe à son vieillissement prématuré. Il provoque l’apparition de rides et chez certains sujets déclenche une pigmentation de la peau qui peut devenir disgracieuse (chloasma, vitiligo, lupus érythémateux). Il provoque des cancers de la peau. En Europe, le soleil est l’une des principales sources de brûlures par radiation.

La peau possède différents moyens de défense dont une pigmentation immédiate, fugace et non protectrice grâce aux UVA (le hâle du soir) et une pigmentation retardée (synthèse de mélanine) due aux UVB qui apparaît 2 à 3 jours après l’exposition. Cette capacité à bronzer varie d’un individu à l’autre et dépend du phototype.

Chacun est génétiquement doté d’un capital soleil qui diminue chaque fois que le système de défense de la peau est sollicité. Une peau claire a un capital soleil plus faible qu’une peau mate.

 

Les méfaits du soleil

Les UVB déclenchent le coup de soleil et les UVA les allergies solaires.

Le coup de soleil correspond à une brûlure à la suite d’une exposition excessive et atteint son maximum d’intensité dans les 8 à 24 heures après l’exposition. La prise en charge consiste à refroidir la brûlure avec de l’eau à 15° à 15 cm de la lésion pendant 15 minutes. Puis appliquer un traitement spécifique hydratant et calmant (Osmosoft®). L’exposition solaire ne sera possible qu’après la guérison totale.

L’allergie solaire ou lucite estivale atteint en particulier les femmes et se manifeste sous la forme d’une éruption de petits boutons qui démangent. La lucite peut s’aggraver d’année en année. La meilleure prévention consiste à prendre des caroténoïdes (Phytobronz®) 3 semaines avant l’exposition, ou systématiquement dès avril-mai et d’utiliser un écran total pendant l’exposition.

Les UVA, UVB et infrarouges contribuent au vieillissement prématuré de la peau et induisent des cancers cutanés (carcinome et mélanome).

Comment se protéger du soleil

Les protections solaires sont très efficaces à condition d’être appliquées en quantité suffisante et très régulièrement. Elles protègent surtout des UVB et plus modérément des UVA. L’indice de protection (SFP ou FPS) indique la protection du produit vis-à-vis des UVB. Ainsi, en théorie si le coup de soleil apparaît en 10 minutes sans crème solaire, avec une protection SPF 30 l’érythème mettra 30 fois plus de temps pour se manifester soit 300 minutes. Les tests sont réalisés en laboratoire et en pratique l’indice de protection réel est divisé par 2 ou 3 en fonction de la quantité appliquée et de l’activité physique effectuée. On n’applique jamais assez de crème solaire. La quantité utile et nécessaire est de 1 doigt pour le visage et l’équivalent d’une balle de ping-pong pour le corps d’un adulte. L’application doit être répétée toutes les 2 heures et après chaque baignade. Son efficacité diminue de 90 % après 30 minutes d’activité physique.

Le bon usage du soleil

  • S’exposer progressivement au soleil.
  • Eviter les heures les plus chaudes entre 12h et 16h (heure d’été en France).
  • Ne pas dépasser une heure de bain de soleil par jour.
  • Se méfier de la réverbération, de la brume qui filtre peu les UV, du vent frais qui masque la sensation de brûlure.
  • Appliquer un produit solaire performant en fonction du phototype et des conditions d’ensoleillement.
  • Appliquer la crème solaire avant de sortir et renouveler toutes les 2 heures.
  • S’essuyer après chaque bain et remettre de la crème.
  • S’informer sur les éventuels effets photosensibilisants de vos traitements en cours.
  • Ne jamais exposer un enfant de moins de 3 ans à la lumière directe du soleil. Utiliser la protection des vêtements (maillot de bain en tissus spéciaux « sunproof »), chapeau à large bord, lunettes protectrices et crème solaire protection maximale sur les zones découvertes. La surexposition pendant l’enfance est un facteur de risque de mélanome à l’âge adulte.
  • Même bronzé, il faut continuer à se protéger.
  • S’informer sur l’indice ensoleillement : sur une échelle de 1 à 12, la protection solaire est recommandée à partir de l’indice 5.

Choisir sa protection solaire

Plus la peau est claire et l’ensoleillement intense plus l’indice SPF doit être élevé.

La protection maximale est indispensable pour les enfants, les femmes enceintes, les personnes ayant des antécédents d’intolérance au soleil, de lucite estivale ou prenant un médicament photosensibilisant.

Un écran minéral sera la référence pour les enfants, les femmes enceintes, les peaux à tendance atopique ou intolérantes aux filtres chimiques. Les personnes allergiques au kétoprofene devront éviter les solaires contenants de l’octocrylène. La plupart des gammes présentes en pharmacie ne contiennent pas ce filtre.

Les peaux grasses s’orienteront vers une texture fluide (Cleanance® solaire, gamme anti brillance La Roche Posay®). Pour le corps, les huiles solaires satinent la peau (Huile solaire Avene®). Les sprays ont un côté pratique.

Avene® propose des formules haute sécurité pour les peaux sensibles et les peaux intolérantes dans un large choix de texture (crème émulsion, lait, spray, huile), sans alcool, sans paraben, sans silicone dans une démarche éco responsable qui respecte au mieux le milieu marin.

Attention, la protection solaire permet une exposition raisonnable, le but n’est pas de s’exposer au-delà du raisonnable.

L'article Le Soleil en toute sécurité est un conseil Groupement Calipharma.